Lombalgie aiguë ; lombo-radiculalgie mécanique


Radiographie du rachis lombo-sacré

  • Indiqué seulement dans des cas particuliers
  • Grade C
  • Dose II
  • Les douleurs lombaires aiguës sont généralement liées une pathologie qui ne peut être diagnostiquée sur une radiographie simple (exception faite du tassement ostéoporotique). Une radiographie simple normale peut être faussement rassurante. En dehors de la recherche d'une lombalgie dite symptomatique ou urgente, il n'y a pas lieu de demander d'imagerie dans les premières semaines d'évolution, sauf quand les modalités du traitement choisi (manipulation et infiltration) exigent d'éliminer une lombalgie spécifique et de rechercher l'étiologie précise des douleurs.

IRM du rachis lombo-sacré

  • Non indiqué initialement
  • Grade B
  • Dose 0
  • En cas d'échec du traitement médical, la mise en évidence d'une étiologie mécanique (hernie discale, arthrose ...) nécessite une IRM ou un scanner. L'IRM, non irradiante, plus sensible, avec un champ de visualisation plus large et qui explore l'espace sous-arachnoïdien, est préférable. IRM ou TDM sont nécessaires avant toute intervention chirurgicale ou radioguidée (infiltration épidurale par exemple). Les récidives douloureuses postopératoires sont du domaine du spécialiste et requièrent en général une IRM.

Scanner du rachis lombo-sacré

  • Non indiqué initialement
  • Grade B
  • Dose III
  • En cas d'échec du traitement médical, la mise en évidence d'une étiologie mécanique (hernie discale, arthrose ...) nécessite une IRM ou un scanner. L'IRM, non irradiante, plus sensible, avec un champ de visualisation plus large et qui explore l'espace sous-arachnoïdien, est préférable. IRM ou TDM sont nécessaires avant toute intervention chirurgicale ou radioguidée (infiltration épidurale par exemple). Les récidives douloureuses postopératoires sont du domaine du spécialiste et requièrent en général une IRM.

GRADE A : PREUVE SCIENTIFIQUE ÉTABLIE

Fondée sur des études de fort niveau de preuve (niveau de preuve 1) : essais comparatifs randomisés de forte puissance et sans biais majeur ou méta-analyse d'essais comparatifs randomisés, analyse de décision basée sur des études bien menées.

GRADE B : PRÉSOMPTION SCIENTIFIQUE

Fondée sur une présomption scientifique fournie par des études de niveau intermédiaire de preuve (niveau de preuve 2), comme des essais comparatifs randomisés de faible puissance, des études comparatives non randomisées bien menées, des études de cohorte.

GRADE C : FAIBLE NIVEAU DE PREUVE

Fondée sur des études de moindre niveau de preuve, comme des études cas-témoins (niveau de preuve 3), des études rétrospectives, des séries de cas, des études comparatives comportant des biais importants (niveau de preuve 4).

AE : ACCORD D'EXPERTS

En l'absence d'études, les recommandations sont fondées sur un accord entre experts du groupe de travail, après consultation du groupe de lecture. L'absence de gradation ne signifie pas que les recommandations ne sont pas pertinentes et utiles. Elle doit, en revanche, inciter à engager des études complémentaires.

Classe

Intervalle de dose efficace (mSv)

Exemple

0

0

Ultrasons, imagerie par résonance magnétique

I

<1

Radiographie pulmonaire, radiographie standard des membres

II

1 - 5

Urographie intraveineuse, radiographie standard du bassin, du rachis lombaire scintigraphie du squelette, tomodensitométrie du crâne et du cou.
TEP/TDM du cerveau avec un radiopharmaceutique 18F.

III

5 - 10

Tomodensitométrie du thorax ou de l’abdomen.
Scintigraphie myocardique.

IV

> 10

Certaines explorations en médecine nucléaire ou en TDM, certaines procédures en radiologie interventionnelle.
TEP/TDM du corps entier au FDG.


Source: Guide du bon usage des examens d'imagerie médicale http://gbu.radiologie.fr/